Dans l’expectative depuis le rachat d’une part importante de son actionnariat par Nissan, la filiale Française de Mitsubishi Motors Automobiles avait dévoilé en début d’année des ambitions en hausse à l’horizon 2020 avec un objectif de 1% de part de marché en France. Quoi de plus naturel pour ce spécialiste historique du 4×4, qui malgré un virage relativement rapide vers le SUV a jusqu’à présent partiellement échouée à profiter de l’engouement pour ces véhicules surélevés. Pourtant la gamme est bien développé avec les ASX et Outlander, complétée récemment par l’original Eclipse Cross.

Mais rien n’y fait, et la marque peinait pourtant ces dernières années, peut-être dû à un déficit d’image réel ou du fait d’un réseau relativement réduit.
Le constructeur a donc décidé de prendre le taureau par les cornes, avec pour commencer, un renforcement de ses équipes, par l’arrivés de quatre nouvelles têtes, Rémi Abid, à la transformation digitale, Patrick Deschamps qui aura en charge le redimensionnement du réseau, Franck Pichot, reprenant la direction marketing, et Jean-Louis Saulas en tant que responsable après-vente, ces deux derniers étant des transfuges de chez Hyundai, marque ayant connu une croissance rapide dans l’hexagone. Quatre postes stratégiques donc. Puis, dans un deuxième temps, Mitsubishi s’attaque au remodelage de l’implantation géographique de ses points de vente avec l’addition de trois nouveaux points de vente.

Cette stratégie semble d’ores et déjà produire ses effets, avec une hausse du de 82% des immatriculations sur les six premiers mois de 2018, et s’il est intéressant de noter que cela passe d’abord par de nouvelles têtes, cela restera à confirmer dans les mois à venir avec un Outlander Phev 2019 qui se veut au diapason des ambitions du groupe. Reste une image à (re)construire auprès du grand public, pour un essai à transformer.